Le président se souvient que l’ambassadeur d’Espagne se trouvait à Miraflores pour appuyer le gouvernement de Carmona Estanga.
Chávez au roi d’Espagne : “Étiez-vous au courant du coup d’État de 2002 ?”
Hugo Chávez a sommé Maduro de parler avec le ministre des Affaires étangères pour éclaircir ce point.
Hier, avant de s’envoler pour le Venezuela, le président Chávez a vivement ” convié “, par l’intermédiaire des journalistes présents à Santiago, le roi d’Espagne à admettre si en 2002 il avait été informé de la tentative de coup d’État menée contre son gouvernement.
Chávez a eu une virulente altercation avec le roi d’Espagne durant la clôture du 17e Somment ibéro-américain, en effet suite aux propos du président qui qualifiait l’ex premier ministre espagnol de ” fasciste “, le roi Juan Carlos a ordonné à celui-ci de se taire.
Par la suite, le président a déclaré qu’il ouvrait le débat avec le roi et qu’il souhaitait que Juan Carlos s’exprimât sur la tentative de coup d’État de 2002 visant à renverser son gouvernement pourtant légitimement et démocratiquement élu par le peuple vénézuélien.
Chávez a alors pointé du doigt Manuel Viturro, ambassadeur espagnol à la date du 11 avril 2002 comme complice de ce coup d’État avorté.
” Il est difficile de croire que l’ambassadeur puisse appuyer les putschistes sans l’appui préalable de Sa majesté “ a déclaré le président du Venezuela.
” Alors, à cet instant précis, je me demande si le fait que le roi ait pu appuyer le coup d’État de 2002 le pousse à s’énerver si fort lorsque je qualifie l’ex premier ministre Aznar de fasciste, faut-il croire que c’est le roi en personne qui dirige la politique extérieure ” a ajouté le président.
[Rappel: Hugo Chávez, emporté dans son discours, a aussi invectivé l’Eglise vénézuélienne et le pape avant d’accuser les États-Unis et l’Union européenne d’avoir approuvé un coup d’État à son encontre en avril 2002]
Maintenant, je comprends la colère du roi à travers cette invective ” pourquoi tu ne te tais pas ? “.
Votre Majesté, je vous réponds ceci : ” Nous sommes ici depuis 500 ans, jamais nous ne nous tairons, encore moins à la demande d’un monarque. “
Toutefois, le président a déclaré qu’il souhait que les relations avec l’Espagne se normalisent à nouveau tout en stipulant que cela dépendait uniquement de la bonne volonté des gouvernants espagnols.
Chávez a fait part de son étonnement face à la réaction du gouvernement espagnol :
“J’étais loin de m’imaginer que le gouvernement espagnol montrerait autant d’indignation et qu’il irait jusqu’à se plaindre auprès de mon gouvernement pour mes déclarations”.
“Je suis vraiment surpris ” a-t-il ajouté.
” J’ai demandé à mon ministre des Affaires étrangères de contacter le ministre des Affaires étrangères espagnol afin d’éclaircir la situation. ”
Le président estime n’avoir commis aucune erreur ” je m’en serais voulu de ne rien avoir dit “ a-t-il déclaré.
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