Le président Evo Morales a déclaré mardi l’état de catastrophe naturelle dans les régions de Bolivie touchées par les inondations dévastatrices qui ont fait une cinquantaine de morts dans l’est du pays depuis novembre.
En effet, sous la pression du préfet du Béni Ernesto Sattori, le président bolivien a accéléré le processus pour placer au plus vite cette zone d’Amazonie en état de catastrophe naturelle alors que son porte-parole avait refusé cette classification il y a seulement deux jours.
Environ 43.000 familles subissent les conséquences de ces inondations dans cette région. Evo Morales y a déclaré l’état de catastrophe naturelle, ce qui permet de débloquer des fonds de l’État, ce après avoir rencontré lundi les autorités de Trinidad, la capitale provinciale.
A certains endroits, les eaux ont atteint une voie de circulation surélevée qui protège la ville, où les sinistrés se sont réfugiés sur une place du centre.
La Bolivie a été frappée cette année par une saison des pluies particulièrement sévère aggravée par le phénomène climatique La Niña (rafraîchissement des eaux de l’Océan Pacifique).
Dans la capitale La Paz, certains quartiers sont soumis à des restrictions d’eau en raison de la destruction des canalisations par des coulées de beau provoquée par les intempéries.
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