Une mission de la Commission inter-américaine des droits de l’Homme (CIDH) a confirmé des violations des droits de l’Homme de la part du gouvernement de facto installé au Honduras après le coup d’État contre le président Manuel Zelaya le 28 juin dernier, dans un rapport publié vendredi.
Le document souligne que “seul le rétablissement des institutions démocratiques” permettra le rétablissement des garanties individuelles dans ce pays. Fin juillet, une mission internationale comportant des représentants de la Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH) avait conclu à des “violations graves et systématiques” des droits de l’Homme de la part du gouvernement de facto de Roberto Micheletti. Elle avait dénoncé des exécutions illégales pendant le couvre-feu, “la suspension des droits fondamentaux des Honduriens” et des pressions sur les médias et les journalistes ne partageant pas les vues du pouvoir issu du coup d’État. (GFR)
Par ailleurs, la Cour suprême du Honduras a signalé samedi que le président déchu du Honduras serait jugé s’il rentrait dans son pays d’Amérique centrale.

La principale instance judiciaire du pays donnait son avis sur un projet de résolution de la crise politique qui traverse le pays depuis le départ de Manuel Zelaya, chassé par un coup d’État militaire le 28 juin dernier.
Le retour du président légitime à la tête d’un gouvernement d’unité nationale est un point clé du plan élaboré par le médiateur, le président du Costa Rica, Oscar Arias.
Les soldats ont renversé Zelaya et l’ont mis dans un avion partant pour le Costa Rica fin juin, après qu’il ait ignoré un ordre de la Cour suprême lui demandant d’abroger un référendum visant à une réécriture de la constitution. La Cour lui a donc rappelé samedi les chefs d’accusation qui pèsent toujours contre lui, trahison et abus de pouvoir.
Article du 23/08/2009
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