En Argentine, le site naturel d’Iguazú vous en met plein les yeux !

Les impressionnantes chutes d'Iguazu, joyau d'Amérique du sud
Chutes d’Iguazu, Argentine (Pixabay)

Iguazú, ce nom aux sonorités délicates et exotiques résonne comme le bruissement des majestueuses chutes qui trônent au sein du parc national éponyme en Argentine. Une zone naturelle privilégiée qui s’étend sur 67 720 hectares à l’extrême nord de la province de Misiones.

Les chutes d’Iguazú, une expérience visuelle et sonore

Ce sont 275 cascades au milieu de la forêt de Paranaense qui rugissent et offrent un spectacle à couper le souffle aux visiteurs qui découvrent ce joyau vert situé à 17 kilomètres de l’embouchure de la rivière Iguazú, dans les eaux de la rivière Paraná, où se rencontrent les frontières de l’Argentine, du Brésil et du Paraguay.

Le clou de ce spectacle, aussi visuel que sonore, se nomme la Gorge du Diable, une chute surplombant les environs à 80 mètres de hauteur offrant un bruit d’eau assourdissant !

Les chutes s’étalent sur 2 km, des cascades de plus de 70 mètres de hauteur, manifestation flamboyante de l’une des ressources les plus vulnérables de la planète : l’eau douce.

Les chutes constituent, à juste titre, l’une des nouvelles merveilles du monde et sont classées au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1984.

Le site englobe 700 km² de forêt pluviale subtropicale. Un lieu riche en biodiversité qui regorge d’espèces végétales et animales.

Ce cadre verdoyant offre un dédale de lianes, d’épiphytes et de fougères. Des espèces végétales se distinguent parmi lesquelles le palo rosa, un grand arbre pouvant atteindre 40 mètres de haut, le guatambú dont le bois est de couleur blanc-jaune ou encore l’arbre cœur de palmier. En fait, on répertorie pas moins de 2 000 espèces de plantes dont 80 espèces d’arbres !

Les chutes d’Iguazú, écrin environnemental d’Amérique du Sud

Pour animer cette végétation, de nombreux animaux répondent à l’appel de la forêt. La liste pourrait sembler sans fin tant ils sont nombreux. Par exemple, on dénombre pas moins de 450 espèces d’oiseaux dans le parc. Mais on peut aussi mentionner coatis, toucans, margays ou « chat-tigre », singes hurleurs, tapirs, capucins bruns et autres agoutis… De quoi dresser un portrait succinct de cette faune éclatante, mais néanmoins fragile, qui s’épanouit dans cet écrin environnemental attirant de nombreux touristes.

La gestion du flux touristique est d’ailleurs essentielle. En fait, cela consiste à contenir les conséquences directes et indirectes d’une fréquentation active tout en profitant des opportunités de sensibilisation à la conservation de la nature et au financement de cette politique de protection écologique. Les deux pays qui partagent ce parc, à savoir l’Argentine et son voisin brésilien, défendent des objectifs communs et œuvrent, à ce titre, conjointement pour protéger ce trésor.

Il faut savoir que les chutes sud-américaines d’Iguazú font plus de deux fois la largeur et, avec 82 m, près de deux fois la hauteur, des célèbres chutes du Niagara situées en Amérique du Nord !

Il existe par ailleurs une présentation de l’ethnologie, de l’écologie et de l’histoire du parc mise au point par le Centro de Visitantes Yvira Reta, mais peu de visiteurs prennent le temps de s’y attarder, trop pressés, de sentir les gouttelettes d’eau fouetter leur visage en s’approchant à quelques mètres seulement des chutes grâce à des passerelles aménagées à cet effet.

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