Le virus Zika, la nouvelle menace induite par des moustiques sur le territoire latino-américain

continent06012016

Voilà une nouvelle maladie liée aux moustiques dont les Latino-Américains se seraient bien passés, en effet après la dengue et le chikungunya, voilà que le virus Zika a récemment atteint cette région du monde, les premières personnes contaminées ont été détectées au Brésil au mois de mai dernier.

Le virus a été répertorié pour la première fois en Ouganda en 1947, bien que le premier cas observé chez une personne ait eu lieu cinq ans plus tard, « une étude récente a révélé qu’il existe une relation entre ce virus et les anomalies congénitales et les complications neurologiques et auto-immunes ».
C’est en 2014 qu’un premier cas de maladie a été relevé sur l’île de Pâques (Chili), et le virus a fini par atteindre le continent, après le Brésil, des cas ont été détectés au Panama, au Paraguay, au Mexique, au Venezuela, au Guatemala, au Salvador, au Suriname et en Colombie. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a incité tous les pays concernés à augmenter les contrôles pour prévenir une épidémie.
Ce sont les piqûres des moustiques d’Aedes albopictus et Aedes aegyptis qui peuvent transmettre le virus Zika, les mêmes qui sont porteurs de la dengue et du chikungunya. En outre, les symptômes sont similaires.

Dans les cas les plus modérés, le virus provoque des fièvres au-dessus de 39°C, une apathie, des maux de tête, des douleurs musculaires et articulaires. Le virus peut également donner une conjonctivite, un gonflement des mains et des pieds, ou encore des jambes, une éruption cutanée qui apparaît habituellement sur le visage, puis sur tout le corps.
Néanmoins le virus n’a jamais été mortel « aucun cas dans le monde, lors des épidémies, n’a été l’origine d’un décès. La grande majorité des cas ont récupéré sans aucun problème. Par exemple, lors de l’épidémie qui a eu lieu en 2013 en Polynésie française, avec 29 000 cas, seulement 73 patients ont présenté une complication neurologique », une information donnée par le directeur de l’épidémiologie et de la démographie du ministère de la Santé et de la Protection sociale de la Colombie, Martha Lucia Ospina.

Seulement un cas sur cinq infecté par le virus développe des symptômes, et quand ils se manifestent, ils sont généralement bénins cependant aucun vaccin ni traitement n’existe aujourd’hui.
“Les moustiques sont particulièrement attirés par les femmes enceintes, car la température corporelle augmente et c’est l’un des facteurs qui plaît aux moustiques”, a affirmé Merlene Fredericks du Ministère de la Santé de Santa Lucía.

Dans la même veine, l’OMS a recommandé dans son dernier bulletin d’alerte épidémiologique d’établir des mécanismes de détection et de confirmation des cas avant « l’augmentation des anomalies congénitales, le syndrome de Guillain-Barré et d’autres manifestations auto-immunes dans des zones où circule le virus ».

Le Paraguay, où cette année il y a eu 14 587 cas de dengue et 4288 cas de chikungunya, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a fait également mention de six cas de Zika cas dans la ville de Pedro Juan Caballero, à la frontière avec le Brésil.
Jusqu’à présent, le pays avec le plus grand nombre de personnes touchées est de la Colombie, qui, dans son rapport dévoilé en fin d’année 2015 a fait part de 578 cas positifs de virus et 3 700 cas suspects.

L’Organisation mondiale de la Santé met en garde contre la possibilité que le virus soit associé à une augmentation significative des cas de microcéphalie chez les nouveau-nés.

« Les récentes épidémies de Zika dans diverses régions du monde démontrent le potentiel de ce virus à se propager à travers les territoires où l’Aedes aegypti est présent », a affirmé l’OMS.

https://twitter.com/Breaking3zero/status/684086964388139010

Conseils de l’OMS

« Compte tenu de la transmission accrue du virus Zika dans la Région des Amériques, l’OPS/OMS recommande à ses États Membres de mettre en place et de maintenir la capacité de détecter et de confirmer les cas d’infection par ce virus, de préparer leurs services de santé à une charge supplémentaire potentielle à tous les niveaux des soins et de mettre en œuvre une stratégie efficace de communication auprès du grand public pour lutter contre les moustiques porteurs de la maladie, en particulier dans les régions où le vecteur est présent ».

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