Mexique : L’art moderne mexicain se découvre à Paris à travers 203 chefs d’œuvre, une opportunité à saisir !

mexique05102016

Le prestigieux Grand Palais, à Paris, propose depuis ce mercredi 5 octobre 2016 de se familiariser avec l’art moderne mexicain en proposant au public de découvrir les plus grands chefs-d’œuvre du modernisme mexicain du début du XXe siècle, une exposition majeure et historique.
Un total de 203 pièces de grande valeur, la moitié d’entre elles des peintures, mais aussi des sculptures et des photographies, témoignent de la créativité de 64 artistes mexicains parmi lesquels Diego Rivera, Frida Kahlo, David Alfaro Siqueiros, Jose Clemente Orozco ou encore le photographe Manuel Alvarez Bravo vont être proposés.

L’exposition restera ouverte jusqu’en janvier 2017 figurant dans une aile du Grand Palais, la secrétaire mexicaine aux Affaires étrangères, Claudia Ruiz Massieu, a assisté à l’inauguration de l’exposition intitulée « Mexique 1900-1950, DIEGO RIVERA, FRIDA KAHLO, JOSÉ CLEMENTE OROZCO ET LES AVANT-GARDES », les organisateurs de cet événement culturel espèrent attirer plus 100 000 visiteurs.
L’exposition a été organisée par le Grand Palais à Paris, le ministère de la Culture du Mexique, l’Institut national des Beaux-Arts (INBA) et le Musée National d’Art du Mexique (Munal) et propose aux visiteurs des œuvres empruntées à de nombreux musées dans le monde et à des collections privées. « Ceci est la plus grande exposition, selon moi, dédiée à l’histoire du modernisme au Mexique », a souligné le commissaire de l’exposition, Agustín Arteaga.

« L’exposition permet également de découvrir beaucoup d’autres artistes moins connus, autres que les trois grands noms et comprend même Frida Kahlo avec son œuvre principale, ‘Les Deux Fridas’  » a ajouté Arteaga, directeur du Dallas Museum of Art, aux États-Unis.
L’exposition est divisée en quatre sections en mettant l’accent sur la modernité, la révolution mexicaine, les artistes et les choix idéologiques, et la « rencontre entre deux mondes: l’hybridation » organisée dans l’aile droite du Grand Palais, où l’on peut découvrir des images de Diego Rivera , Orozco et Siqueiros.

Entre autres sujets, l’exposition est divisée en sections telles que les « Mexicains à Paris », « femmes fortes », « le Mexique et les États-Unis » et « surréalisme au Mexique ». « Les Français aiment les artistes mexicains. Ce spectacle est le plus ambitieux de l’art mexicain et propose des peintures qui en principe ne se prêtent pas », a déclaré pour sa part la directrice du Grand Palais, Sylvie Hubac.

Parmi les pièces d’intérêt on peut citer, l' »Autorretrato con pelo corto » de Frida Kahlo, « El Muerto » de José Clemente Orozco, la peinture « murale » « Río Juchitán » de Diego Rivera et « Nuestra Imagen Actual » de David Alfaro Siqueiros. Une exposition qui cherche à livrer une réinterprétation de l’art mexicain du XXe siècle. « Normalement, nous voyons l’art mexicain en tant que produit de la Révolution (…) mais je pense qu’il est aussi temps d’adopter une perspective plus large et de voir qu’il y a un certain nombre d’antécédents allant de la fin du XIXe siècle au début du XXe », a déclaré de son côté le secrétaire de la Culture, Rafael Tovar y de Teresa.

En 2013, la ministre de la Culture française en place alors,  Aurélie Filippetti, avait inauguré mardi 8 octobre en compagnie du président du Conseil national pour la culture et les arts au Mexique (Conaculta), Rafael Tovar y de Teresa, l’exposition « Frida Kahlo-Diego Rivera/ L’Art en fusion » au musée de l’Orangerie à Paris. En 2012, c’est la Pinacothèque de Paris qui avait présenté au public une exposition aussi riche que troublante intitulée « Les masques de jade mayas », ou encore en 2009 on avait pu plonger dans l’univers préhispanique avec « Cité des dieux », une exposition qui s’était tenue au Quai Branly cette fois.

Autant dire que l’art et la culture du Mexique rayonnent régulièrement à Paris, de quoi permettre aux visiteurs d’ouvrir leur regard sur l’autre Monde, le Nouveau Monde pour les Européens, riche de son Histoire et de ses péripéties (passé précolombien, Conquête espagnole, colonisation, indépendance, Révolution, quête identitaire…) où la cosmogonie, le multiculturalisme, le syncrétisme, la revendication identitaire, et l’avant-gardisme nous permettent une évasion salutaire et enrichissante.

Exposition
Galeries nationales
Entrée Clemenceau, place Clemenceau, Paris 8ème
Entrée Square Jean Perrin, Champs-Elysées, avenue du Général Eisenhower, Paris 8ème
Entrée Winston Churchill, avenue Winston Churchill, Paris 8ème

DIEGO RIVERA, FRIDA KAHLO, JOSÉ CLEMENTE OROZCO ET LES AVANT-GARDES
05 Octobre 2016 – 23 Janvier 2017
Grand Palais, Galeries nationales
Tous les jours, sauf le mardi, de 10h à 20h et en nocturne jusqu’à 22h le mercredi.
Fermetures anticipées à 18h les samedis 24 et 31 décembre
Fermé le mardi
Fermé le 25 décembre

Tarifs
Normal : 13 €
Réduit : 9 €
Tribu (4 personnes dont 2 jeunes 16-25 ans) : 35 €

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