Pérou : Le rayonnement solaire va battre des records en février, gare à la nuisance des UV !

perou07022017

Durant la période précolombienne, au Pérou, les civilisations, et parmi les plus connues, celle des Incas, rendaient un culte au Soleil (Inti), la plus grande divinité de leur panthéon, un élément aujourd’hui encore vénéré par les cultures andines qui, conjointement avec la Terre-Mère (Pachamama), représentent des sources de vie, de développement, de fertilité et de bonnes récoltes pour tous ceux qui, en altitude, vivent de la culture paysanne.

En ce mois de février, le Soleil fait plus que jamais parler de lui au Pérou, en effet, alors que l’Hémisphère Sud profite de journées estivales, le pays sud-américain enregistre l’une de ces saisons les plus chaudes, et les plus forts niveaux de rayonnement solaire avec un taux de 19 (sur une échelle de 20) sont attendus par le Service national de météorologie et d’hydrologie Pérou (SENAMHI).

Les plus hauts niveaux de rayonnement sont enregistrés dans les zones les plus élevées, dans les montagnes, où les villes de Junin et de Cerro de Pasco, situées à 4 380 mètres au-dessus du niveau de la mer, ont déjà vécu des journées records.
Un expert a expliqué que le changement climatique avait une incidence et a expliqué « certains changements, qui répondent directement aux changements climatiques, nuisent à la couche d’ozone », ce qui laisse passer davantage d’ultraviolets.
Comme l’a expliqué l’ingénieur Nelson Quispe Gutiérrez, directeur adjoint à la prévision météorologique du Senhami, les zones de plus forte incidence se situent dans les Andes.

« Le Pérou est dans la zone tropicale, où le rayonnement solaire est le plus intense. Cela s’aggrave sur les hauteurs des montagnes, car il y a moins de marge d’atmosphère. Des endroits tels que Junin, Cerro de Pasco, Cusco et Puno sont les plus à risques ».
Février sera le mois le plus chaud de l’année, et devrait être marqué par des températures avoisinant des records historiques. À Lima, 33 degrés Celsius ont déjà été atteints en janvier, ce qui, combiné avec le manque de vent et une humidité élevée, rend la ville suffocante (température ressentie de 36° C).

Les scientifiques expliquent que la température de la bande de l’océan Pacifique, le long des côtes du Pérou, augmente aussi, une autre cause de réchauffement. Selon Quispe, le Senhami a enregistré cette tendance depuis un certain temps, et elle est attribuable au réchauffement climatique global : « La mer péruvienne a enregistré une moyenne de deux degrés de plus, par rapport à ses niveaux habituels. Elle émet de la chaleur qui est reçue par la bande côtière, et en atteignant les hauteurs, se condense générant des précipitations abondantes, celles que nous avons connues ».

Le rayonnement solaire est tel actuellement qu’il augmente le risque de lésions cutanées, cela peut engendrer des brûlures à des degrés différents et également augmenter le risque de cancer de la peau surtout pour les peaux les plus fragiles.
Selon le spécialiste du SENAMHI Orlando Ccora Tuya : « L’ozone est un gaz qui se trouve dans la stratosphère et amortit le passage direct des UV (ultra violet) dans l’atmosphère. Depuis 2000, la surveillance effectuée à la station de surveillance atmosphérique Marcapomacocha indique que nous perdons chaque année, une moyenne de 1 % de la couche d’ozone qui couvre notre pays ».
L’Organisation mondiale de la Santé recommande d’éviter toute exposition prolongée au soleil, surtout entre 10 heures à 16 heures, lorsque le rayonnement solaire est plus élevé.

Pendant ce temps, il est également recommandé d’utiliser un chapeau, des lunettes de soleil et des vêtements amples et de l’ écran solaire avec un facteur de protection supérieur à 30 afin d’éviter les ravages du rayonnement solaire.



Au cours du mois, les niveaux de rayonnement solaire au Pérou seront les plus extrêmes dans le monde, a averti la semaine dernière le service de météorologie nationale et le Service d’hydrologie du Pérou (SENAMHI). Alors touristes internationaux et Péruviens n’oubliez pas de suivre les recommandations sanitaires pour éviter de garder un souvenir cuisant de ce mois de février 2017, même si la plus grande célébration de l’année qui aura lieu en juin est… celle de la Fête du Soleil, l’Inti Raymi !

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