Pérou : Séisme de 7 sur l’échelle de Richter, aucune victime n’est à déplorer
Un séisme de magnitude 7 a secoué vendredi la région frontalière entre le Pérou, la Bolivie et le Chili, causant fort heureusement des dégâts mineurs, sans risque de tsunami. Aucune victime n’est à déplorer.
Le puissant séisme, dont l’épicentre se situait à 8 km au nord-est de la municipalité péruvienne d’Azángaro, située au nord du lac Titicaca, a été enregistré à 03h50, heure locale au Pérou, (08H50 GMT), a annoncé l’Institut géophysique du Pérou.
Le séisme, qui s’est produit dans une région andine peu peuplée, « a été ressenti dans les régions méridionales du Pérou – à Cusco, Arequipa, Tacna et Moquegua », a indiqué le journal El Comercio. L’épicentre de ce nouveau mouvement tellurique se situait à 1 270 km au sud-est de la capitale péruvienne, Lima.
Le tremblement de terre a également été ressenti dans l’extrême nord du Chili et dans les régions andines de l’ouest de la Bolivie, y compris à La Paz.
L’épicentre était situé à une profondeur de 257 km, a précisé le US Geological Survey (USGS) sachant que la plupart des grands séismes en Amérique du Sud se produisent généralement à une profondeur de 70 km ou moins.
Le tremblement de terre a également touché les régions chiliennes d’Arica et de Parinacota, limitrophes du Pérou et de la Bolivie, où les autorités ont d’abord ordonné l’évacuation préventive des zones côtières en raison d’un éventuel tsunami, avant de lever l’alerte.
Il y a une semaine, un autre séisme de magnitude 7,5, dont l’épicentre était localisé en Équateur, avait déjà secoué la côte et la forêt amazonienne à l’extrême nord du Pérou.
Costa Rica: Le musée de l’or précolombien fait peau neuve
Après un long processus de réhabilitation, le musée de l’or précolombien de San José, au Costa Rica, a rouvert ses portes au public, les visiteurs pourront dorénavant obtenir des informations sur les dernières recherches archéologiques menées par le musée alors que la refonte muséographique de l’espace met l’accent sur neuf unités thématiques.
Le musée propose un voyage entre le passé et le présent pour réfléchir sur des sujets comme la migration, la production minière et métallurgique, la vision du monde autochtone ancestrale et actuelle, le lien des natifs à la nature, ou encore l’impact historique de la colonie et de la Conquête.
En termes de contenu, le musée aborde des sujets tels que la colonisation et la mobilisation des premiers hommes sur le territoire connu sous le nom d’Amérique, la faune, la chasse, la cueillette et la migration. Il comprend également davantage de pièces céramiques et lithiques de différentes régions et périodes du pays.
D’autre part, afin de mieux appréhender la diversité culturelle des huit peuples autochtones actuels vivant au Costa Rica, un documentaire présentant des témoignages autochtones sur leur vision de la territorialité, de la langue et des coutumes est inclus dans une petite salle audiovisuelle.
Du point de vue pédagogique, le nouveau musée de l’or précolombien disposera d’une série de ressources interactives qui stimuleront l’apprentissage à travers différents sens.
Le Niño 2015 a l’origine d’une poussée épidémique selon la NASA
Le phénomène El Niño de 2015-2016, l’un des plus intenses des 50 dernières années, a provoqué une série d’épidémies de maladies infectieuses dans le monde entier.
En effet, selon une étude de la NASA dévoilée dans « Scientific Reports », le phénomène climatique El Niño de 2015-2016 a engendré une série d’épidémies de maladies infectieuses, pour parvenir à cette conclusion, les experts ont étudié une série de données prenant en compte les précipitations, le développement de la végétation en les croisant avec celles relatives aux épidémies.
Aux États-Unis, par exemple, en 2015, les cas de peste et, l’année suivante, d’hantavirus, ont culminé. Ils ont tous deux été causés par l’intensité des précipitations avec pour conséquence la prolifération de la végétation qui constitue un refuge pour les rongeurs porteurs de l’infection.
Au Brésil, le nombre de cas de dengue a battu des records en 2016, ainsi qu’en Asie du Sud-Est: dans les deux cas, le climat chaud et sec causé par le courant a poussé les moustiques vers les centres urbains. En Afrique, la prolifération du choléra est plutôt due à l’augmentation des précipitations qui a entraîné une plus grande contamination des eaux souterraines.
« La force de cet épisode, l’un des trois Niño les plus importants des 50 dernières années, a eu un impact sur les conditions météorologiques et donc sur les maladies dans ces régions », a déclaré l’auteur principal, Assaf Anyamba, chercheur au Goddard Space Flight Center du Maryland. « En analysant les données satellitaires et la modélisation permettant de suivre ces anomalies climatiques, ainsi que les dossiers de santé publique, nous avons pu quantifier cette relation ».
« La relation étroite entre les événements liés à El Niño et les épidémies souligne l’importance des prévisions saisonnières existantes« , a déclaré Anyamba, les pays où ces épidémies se produisent, ainsi que l’Organisation mondiale de la santé et l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture des Nations Unies, peuvent, selon, le scientifique, utiliser ces prévisions pour prendre des mesures préventives afin de réduire la propagation des maladies durant ces phénomènes d’envergure.
Bolivie : Le pays déclare la situation d’urgence nationale pour faire face aux inondations
Confronté à de fortes inondations en Bolivie, le gouvernement bolivien a déclaré mercredi la situation d’urgence nationale pour répondre aux urgences engendrées par les intempéries qui se manifestent sous forme de glissements de terrain, de crues, ou encore de tempêtes de grêle extraordinaires.
Selon des chiffres officiels, plus de 5 200 familles sont touchées, tandis que 59 maisons ont été détruites dans 61 municipalités des départements de Chuquisaca, La Paz et Potosí.
Le ministre de la Défense nationale, Javier Zavaleta a affirmé concernant la prise de décision du gouvernement d’Evo Morales : « Cela correspond à une déclaration d’urgence nationale pour activer non seulement des ressources supplémentaires, mais également certaines procédures nous permettant, à la Défense civile, de coopérer avec les municipalités et régions qui luttent pour maintenir l’aide humanitaire ».
Zavaleta a déclaré que trois des neuf départements de Bolivie, à savoir, La Paz, Potosí (sud) et Chuquisaca (centre-sud), ainsi qu’un tiers des 339 municipalités avaient déjà déclaré une urgence régionale au vu de la situation météorologique, selon le journal bolivien La Razón.
Javier Zavaleta ajouté que les pluies intenses ont fait au moins 25 morts, 27 disparus et plus de 18 000 familles touchées. Le Service météorologique national (Senamhi) de Bolivie a déclenché une alerte rouge en raison du risque de débordements et d’inondations dans plusieurs bassins des affluents de l’Amazone et de l’ouest des Andes.
La saison des pluies, qui se déroule régulièrement d’octobre à mars, pourrait durer cette année jusqu’en avril, avec plus d’intensité que d’habitude, a averti le Senamhi.