Equateur : Un nouveau séisme secoue la province d’Esmeraldas faisant 3 morts et de nombreux dommages

equateur20122016

Le président de l’Équateur, Rafael Correa, a confirmé la mort de trois personnes suite au séisme de magnitude 5,7 sur l’échelle de Richter enregistré lundi matin au large de la côte d’Atacames, dans la province d’Esmeraldas (nord-ouest). Le président a confirmé que le tremblement de terre a laissé 3 morts, mais il a précisé que ces citoyens (tous âgés de plus de 60 ans) ont fait des crises cardiaques engendrées probablement par la peur, et non par l’action directe du tremblement de terre. Outre les trois morts, 47 personnes ont été blessées par ce nouveau mouvement tellurique.

« Je suis impressionné par les dégâts », a-t-il dit, ajoutant qu’il n’imaginait pas « un niveau de destruction tel qu’il a pu le constater ».

Le chef de l’État a également précisé que 700 familles se sont manifestées auprès des autorités pour signaler la perte de leurs maisons ou encore des dommages importants en veillant à ce que les protocoles d’urgence appropriés soient activés et que les personnes puissent être prises en charge dans des abris provisoires.

Le président a souligné que les réparations des dommages causés par le tremblement de terre « prendront des mois », ajoutant que plus de 20 répliques ont été enregistrées, une secousse qui fait suite au puissant tremblement de terre qui a secoué en avril cette région du monde et qui a laissé plus de 670 morts.

Plus tôt, le directeur de l’Institut de géophysique de l’École polytechnique nationale, Alexandra Alvarado, a lui aussi souligné que ce dernier séisme est lié à celui du 16 avril, « parce que le tremblement de terre altéré toute la région ».

Pendant ce temps, le gouverneur de la province d’Esmeraldas, Gabriel Rivera, a confirmé que le tremblement de terre a causé des « dégâts considérables » sur les infrastructures de l’hôtel Atacames et Tonsupa et a rapporté qu’il y a eu des tentatives de pillage dans le sud d’Esmeraldas.

Jusqu’à présent, un total de 2989 répliques ont été enregistrées depuis le séisme du 16 avril, des chiffres donnés par l’IG.
« La situation est grave », a souligné le chef de l’État, qui, il y a une semaine, a prolongé pendant 30 jours l’état d’urgence dans les provinces voisines d’Esmeraldas et de Manabi (sud-est), les plus durement touchées par le tremblement de terre d’avril.

Ce tremblement de terre meurtrier a eu lieu suite à une collision entre la plaque de Nazca et la plaque continentale, un processus également appelé subduction.

Le récent tremblement de terre de magnitude 5,7 a eu lieu à une faible profondeur dans le Pacifique au large de Atacames. Ensuite, plusieurs répliques d’une magnitude allant jusqu’à 4,6 ont été enregistrées selon le géophysicien.

Le principal mouvement qui n’a généré aucune alerte au tsunami a également été ressenti dans plusieurs provinces côtières comme Manabi, épicentre du tremblement de terre du printemps dernier, et dans la zone andine de Pichincha.

« Parce que l’événement était d’une magnitude modérée, on peut s’attendre à des répliques modérées », a prédit un spécialiste.

Après les secousses, plusieurs provinces de la région d’Esmeraldas ont été privées temporairement d’électricité et d’eau potable. En outre, les autorités ont suspendu les classes dans cette juridiction jusqu’au 2 janvier.

L’activation de la faille face à Esmeraldas se faisait sentir depuis le début du mois de décembre et se sentait plus intensément depuis le 12 décembre, avec un tremblement de terre de 5,1 degrés.

L’institut de géophysique a expliqué que les derniers tremblements de terre obéissent à une faille sous-marine « déclenchée par la variation des forces générées par le séisme d’avril », un séisme dévastateur rappelons-le d’une magnitude de 7,8.

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