Depuis le début de l’année 2017, les pluies sont devenues quotidiennes dans une grande partie de l’Équateur. L’Institut national de météorologie et d’hydrologie (INAMHI) a annoncé que la ville de Guayaquil a reçu au cours des 9 derniers jours près de 70 % des précipitations record enregistrées sur un mois de janvier. Ces fortes précipitations sont à l’origine d’inondations, de glissements de terrain, de chutes d’arbres et de poteaux électriques, entre autres.
Dans certains endroits de la ville de Guayaquil, des routes ont été complètement inondées, l’Amazonie et le centre du pays sud-américain sont particulièrement concernés par ces conditions météorologiques et ces intempéries ont des conséquences dramatiques.
En effet, au moins 20 personnes sont mortes et plus de 20 ont été blessés lors d’un accident de la circulation qui a eu lieu vendredi soir et qui a impliqué deux transports de passagers (un autobus et un véhicule de transport scolaire) à proximité du canton Milagro, dans la province côtière de Guayas, au milieu d’une forte pluie.
Retweeted Gobernación Guayas (@GoberdelGuayas):
Presidente @MashiRafael se solidariza por nueva tragedia que… https://t.co/GZ49e3njil
— Gobernación de Chimborazo (@GoberChimborazo) January 14, 2017
Les autorités d’Équateur ont lancé un plan de coordination rapide pour faire face aux risques liés au mauvais temps afin d’apporter des réponses dans les zones d’urgence.
¡Que no te sorprenda la lluvia! Toma en cuenta estas recomendaciones y da RT ☔️ pic.twitter.com/du5tZqD1ex
— CRUZ ROJA ECUADOR (@cruzrojaecuador) January 14, 2017
« Toutes les GAD (gouvernements autonomes décentralisés) ont activé des plans d’urgence pour faire face aux fortes pluies. Nous avons dû faire face à des glissements de terrain, à des effondrements de structures, des accidents de la circulation, les rivières débordent dans diverses parties du pays », a déclaré l’ingénieur César Andrade, coordonnateur de la zone 9 de la SGR (secrétariat à la gestion des risques).
Par ailleurs, il a expliqué que le pays tout entier doit être préparé et se tenir informé pour suivre les recommandations des autorités compétentes afin d’adopter les bons réflexes pour affronter cette saison caractérisée par des pluies persistantes et bruines.
Les données fournies par l’Institut national de météorologie et d’hydrologie confirment que, dans les 10 premiers jours de janvier, des records de précipitation ont été enregistrés.
Des villes comme Guayaquil, Quito et certaines régions de l’Amazonie ont été affectées par les pluies diluviennes, des crues de rivières, des glissements de terrain, des ponts et maisons endommagés.
Les experts s’accordent à dire que le problème rencontré s’explique par une variabilité atmosphérique associée aux changements climatiques. En outre, des pluies sporadiques et dispersées sont attendues dans les jours à venir.
Ces changements engendrés par la saison des pluies sont évidents sur la côte depuis le début du mois. Cette saison va être marquée par de vastes épisodes de chaleur intense et des pluies soudaines qui peuvent durer quelques heures seulement, selon le coordinateur régional INAMHI, Raul Mejia ,qui a également exclu la présence d’El Niño et La Niña cette année.
Gran parte del territorio nacional con condiciones de mal tiempo @Riesgos_Ec @ECU911Loja #lluvias pic.twitter.com/dGiUl1mwNg
— INAMHI (@inamhi) January 14, 2017
Les inondations marquent le début de la saison humide à Chimborazo, Tungurahua, Azuay, Los Rios et à El Oro. Avec le début de la saison pluvieuse, les autorités doivent renforcer les campagnes de prévention pour lutter contre la prolifération des moustiques vecteurs de maladies telles que la dengue, Zika, le chikungunya, le paludisme et d’autres problèmes de santé qui s’intensifient à cette période de l’année. Les institutions doivent rappeler aux gens des mesures de prévention et accélèrent la fourniture de larvicides tout en multipliant les campagnes de pulvérisation dans les domaines de la plus forte incidence.
En outre, le gouvernement devrait fournir aux unités de santé des médicaments suffisants pour une éventuelle résurgence de maladies.
Au cours de l’année écoulée, Manabi est devenu la province avec le plus grand nombre de cas de maladies à transmission vectorielle. Après les événements tragiques du 16 avril dernier, le nombre de personnes touchées par ces maux a augmenté, comme prévu.