Macabre découverte au Costa Rica, la police a trouvé cinq personnes décapitées et une autre dans un état très grave dans une maison habitée par des étudiants, une information révélée par un porte-parole du ministère de la Sécurité publique (MPS).
Les cinq individus en question se composaient de trois jeunes hommes et deux femmes femmes qui résidaient dans une maison de Libéria (capitale de la province de Guanacaste), une jeune fille avec une blessure au cou a été transportée à un hôpital local dans un état extrêmement préoccupant.
Les voisins ont entendu des bruits et des cris et ont alerté la police, les forces de l’ordre ont alors découvert les corps sans vie et celui d’une adolescente agonisante. La directrice adjointe de l’hôpital Baltodano Briceño, Vanessa Montiel a annoncé que la survivante de 14 ans était dans un état stable, mais « délicat ». Elle a expliqué qu’elle a été atteinte par une « profonde » blessure au cou, la patiente doit rester sous sédation pendant « plusieurs jours ».
La police passe la zone de crime au peigne fin et a renforcé la surveillance à la frontière à proximité avec le pays voisin, le Nicaragua.
La nouvelle de ce massacre a secoué le pays d’Amérique centrale jugé encore paisible malgré une augmentation de l’insécurité, néanmoins ce genre d’actes barbares est beaucoup plus rare les autres pays de la région tels qu’El Salvador ou au Honduras, touchés par la violence et la cruauté exacerbée des gangs et des trafiquants de drogue.
« Nous ne sommes pas en mesure d’établir le mobile ni d’identifier les exécuteurs testamentaires de fait », a déclaré le chef de l’OIJ, Walter Espinoza. Pour sa part, le procureur adjoint du Libéria, Ricardo Vargas Quiros a écarté l’hypothèse d’un « assaut » ou d’une « vengeance » parce que « rien n’a été volé » et « ce sont de jeunes gens qui ne sont impliqués dans aucune affaire ».
L’OIJ a expliqué au journal du Costa Rica La Nacion que les cinq corps ont été retrouvés dans l’une des chambres de la maison où trois d’entre eux louaient, situés dans la La Victoria, ils ont été ligotés pieds et poings liés, pour le moment les autorités ne possèdent aucun indice et encore moins de suspects dans cette affaire sordide.
Selon les autorités, les intervenants sur place ont été choqués par la scène de crime, une équipe d’enquêteurs a été dépêchée sur place pour relever le moindre indice permettent l’identification des criminels. Le directeur de l’OIJ a déclaré que les blessures ont été commises à l’arme blanche avec un couteau, cependant, l’arme du crime n’a pas encore été retrouvée.
Les autorités attendent que la seule survivante de ce massacre puisse s’exprimer sur ce qui est arrivé dans la maison, un témoignage qui pourrait faire avancer l’enquête, en attendant son rétablissement, la jeune fille est sous surveillance policière, son statut de témoin la plaçant dans une situation à risque.
« Nous devons nous plonger dans un cas complexe qui a la particularité d’être le plus important assassinat de masse cette année et cela nous met dans une situation sociale difficile et évidemment aussi d’un point de vue pénal », a déclaré Espinoza.